Voiron (2012) :

Article dans Dauphiné Libéré du 04 Octobre 2012

Paris (juin 2012) :





Un grand moment Parisien cette remise de la médaille d'Etain de l'Académie « Art-Sciences-Lettres » pour mon travail de peinture !!



Saint-Martin-d'Hères (mars 2012) :






Gières (janvier 2010) :




Bernin (2 au 23 décembre 2009) :






« Etoiles de couleur »

Et que serait l'hiver

Si la neige n'était plus blanche?

Et comment serait la mer

Si l'eau n'était plus pervenche?



Des flocons rouge en avalanche

Et la terre perdrait son sang

Des flocons verts sur les branches

feraient un éternel printemps.



Que font ces étoiles de couleur

Sur ces grands murs blancs?

Nous disent-elles que la neige en pleurs

Ne tombera plus sur terre en voletant?



Nous disent-elles, au contraire

Que Noël vient pour les enfants

Et qu'elles sont les messagères

D'un arc en ciel luminescent?



Marie-Anne Paliard

« Clef de Sol s'envole »

« Maestro sous bonne étoile »

Le chef d'orchestre avait changé sa baguette pour un pinceau plus souple capable de donner libre cours à ses émotions. Le code des notes noires et blanches, toujours rondes mais parfois vides de sens, les soupirs, les silences, les barres de mesure avaient disparus dans le pupitre.

Dès ses premiers mouvements, des notes de couleurs aux queues souples et élancées s'élevèrent, déteignant les unes sur les autres, s'amourachant sans convenance ni mesure du nombre de temps qu'elles pourraient additionner. Le rythme était coulé, chaud reflétant la joie du chef. Il battait des mains qui, comme deux cymbales, laissaient s'échapper des notes plus ou moins rondes, parfois perlées, plus ou moins colorées, gouttes de tendresse pour oreilles délicates et yeux sensibles. Certaines encore un peu vertes, peut-être par timidité restaient bien accrochées à leur tige, n'osant danser seules. Cette partition ressemblaient à une salve de bulles de savon soufflées par un enfant aux joues rouges.

Le corps du chef d'orchestre abritait à la fois la clef de sol et la clef de fa. Cette fusion nous propulsait dans un univers doux, ensoleillé par une lumière jaune et chaude et douce dans lequel on avait envie de se lover. Cette musique Technicolor vous ouvrait les portes de nouveaux horizons inattendus pleins de promesses. Dans ce décor, seules les lignes droites saignaient, la partition n'était plus une série de lignes abritant de prétendus accords mais une volute de pépites de vie.

Anne-Sophie

« Le guitariste 

    Qu'à voulu montrer l'artiste ?

La couleur d'un papyrus que le temps aurait épargné. De longues traces de pigments noirs; Signes, écriture, caractères, symboles délavés. En son centre le rouge sans, sang du scribe, signature intemporelle.

    Qu'est-ce-que cela provoque en moi ?

Jaune la naissance. Rouge la vie. Noir la mort. Deux primaires pour un tableau qui semble l'être mais dont la complexité transparaît sous le coup de pinceau d'une main sure dont l'esprit divague. Divagation de l'artiste, transgression de l'Académisme. Un lâcher de formes et de couleurs. Liberté du trait. Plénitude.

    Qu'est-ce-que cela m'inspire?

Mes yeux glissent de la couleur au trait. Et soudain, comme flouté par le mouvement de l'artiste ; la main de Coline traversant le cadre, le balayant de son pinceau chargé de pigments. A quoi pensait Coline? A la vie qui se réchauffe au jaune brûlant de sa palette. Au sang qui l'anime en son centre tel un cœur qui bat; A la mort tapie dans l'ombre étouffant la lumière. Peut-être Coline a-t-elle vu tout cela, peut-être pas! Et moi, que vois-je? Subjectivité le mot est posé. Qu'avais-je espéré trouver derrière la toile, si ce n'est ce que j'avais envie d'y voir? La pliure en son centre, la lumière de la bougie sous laquelle les yeux s'usent et la plume de l'auteur chargée de l'histoire de sa vie. La page encore vierge de toute aventure. A cet instant du voyage seul le voyage intérieur compte. Il le sait celui qui vient de poser sa plume. Il plonge au fond de lui, les abysses de lui font pas peur. Patient il observe, il attend. Plus tard sa main glissera sur le papier un peu rêche qui fera crisser sa plume. Plus tard, demain. Son cœur bat dans sa main, bientôt le livre s'ouvrira, alors sa plume jaillira et jamais ne se tarira.

Myriam



Bernin (12 au 17 juin 2008) :












Marseille (Octobre 2005) :

http://atelier97.free.fr